ANATHÈME, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. 1174 « malédiction par laquelle l'Église retranche qqn de sa communauté » (
G. de Pont-Sainte-Maxence,
La Vie de Thomas le Martyr, éd. Hippeau, 2335 ds T.-L. : Les leis idunc escomenga E celui [...] qui ja mes les tendra, E desuz
anatheme a toz dis conferma);
2. 1690 (
Fur. :
Anathème. Se dit aussi de celuy qui est excommunié par un Evêque ou un concile).
Empr. au lat. chrét.
anathema (empr. au gr. α
̓
ν
α
́
θ
η
μ
α) « offrande religieuse, victime expiatoire », puis « objet de malédiction » et, p. méton. « acte par lequel un être est frappé de malédiction »; « excommunication publique » attesté dep.
Tertullien,
Scorpiace 1 ds
TLL s.v., 20, 39 au sens 1; au sens 2 dep.
Tertullien,
De ieiunio 1,
ibid., 20, 48.